36212d9b31164d75f8b9aa805054601d by Unknown

Auteur:Unknown
La langue: eng
Format: epub
Publié: 2023-07-17T00:00:00+00:00

La musique change ; une nouvelle série a commencé. Le son des pipes des Highlands remplit la salle d'un rythme martelant ; le violon est devenu plus rapide, joueur. C'est le genre de mélodie qui n'a jamais été jouée, jamais voulue, dans les bals de l'ancien régime. Annie, sur le point de quitter l'étage, se fait saisir la main par Rock. Je la regarde protester sans enthousiasme, en riant, puis laisse Rock la ramener en quelques bonds au centre du sol. La plupart de ses occupants sont plus jeunes, anciens élèves parmi les plus jeunes générations du Lycée, acclamant avec enthousiasme pour commencer une autre sorte de danse. Autour de la salle, des visages plus âgés regardent avec une désapprobation à peine déguisée. Mais ceux qui dansent ne le remarquent pas.

Annie et Rock ont commencé à s'imiter avec des cris de joie, leurs doigts entrelacés alors qu'ils se penchaient en arrière. Les cheveux d'Annie tombent de leurs épingles et tombent dans son dos, mais elle semble à peine s'en apercevoir. Le rythme des hautes terres est si puissant qu'il semble vous prendre dans le ventre, prendre vos jambes, si bien que même assis vous n'avez envie que de bouger les pieds. Il y a un échange de partenaires, et maintenant Annie danse avec un fonctionnaire du ministère dégingandé aux cheveux paille qui rayonne alors qu'il la balance vers l'extérieur; puis elle est de retour dans les bras de Duck.

Crissa prend ma main, la serre et je la regarde. Sa robe, bleue comme la Médée, est exactement assortie à ses yeux, et ses cheveux brillent de chaleur et d'or à la lueur des bougies.

« Je pense qu'il est temps que nous vous emmenions respirer un peu d'air frais », dit-elle.

ANNIE

Duck et moi retournons au Cloître tôt le matin, quand le ciel n'est plus aussi noir d'encre. Duck fredonne la dernière chanson, son manteau se balançant sur une épaule; Je tiens mes chaussures par leurs talons sur les crochets de mes doigts, le marbre des allées du Palais refroidit sous mes pieds endoloris.

La voix de Duck résonne dans la cour déserte.

"Peux-tucroirenous vivons ici?"

La cour sent la pierre froide et l'eau fraîche qui gargouille dans les fontaines.

Les colonnes le long de l'arcade s'élèvent jusqu'aux surplombs voûtés

au-dessus de nous, où pendent des vrilles de lierre se détachant sur les étoiles. Au loin, une mouette crie.

"Pouvez-vous croire que nous roulonsdragons?"

Il tourne les talons, recule de quelques pas. "Pouvez-vous croire que je viensdansé?"

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